
Le Maroc est caractérisé par un climat à la fois méditerranéen au nord et aride au sud et au sud-est de l’Atlas, avec une saison sèche et chaude et une saison froide et humide.
Le régime pluviométrique au Maroc est caractérisé par une forte variabilité spatiale. Les précipitations moyennes annuelles se répartissent comme suit :
- Supérieures à 800 mm dans la région la plus arrosée du nord ;
- Entre 400 à 600 mm dans la région du Centre ;
- Entre 200 et 400 mm dans la région de l’Oriental et du Souss ;
- Entre 50 et 200 mm dans les zones sud-atlasiques ;
- Et moins de 50 mm dans les bassins de Sakia El Hamra et Oued Eddahab.
La pluviométrie en année moyenne est évaluée à 140 milliards de m³ avec une grande variabilité interannuelle. La figure ci-après présente les normales des cumuls annuels à l’échelle nationale.
La pluviométrie au Maroc est caractérisée par une grande variabilité dans le temps avec la succession des périodes pluvieuses et des périodes de sécheresses.
Les ressources naturelles en eau au Maroc sont parmi les plus faibles au monde. En effet, le potentiel des ressources en eau naturelles, est évalué à 22 milliards de m3 par an, soit l’équivalent de 700 m3 /habitant/an.
- Eau de surface :
Les ressources en eau superficielle sur l’ensemble du territoire sont évaluées en année moyenne à 18 milliards de m³, variant selon les années de 5 Milliards de m³ à 50 Milliards de m³.
Répartition inégale dans le temps et dans l’espace :
Le régime hydrologique de l’ensemble des bassins est caractérisé par une très grande variabilité interannuelle marquée par l’alternance des séquences humides et sèches, intercalées par des années de forte hydraulicité ou de sécheresse sévère. Le bassin de l’Ouergha, à titre d’exemple, l’un des bassins les plus productifs du pays, avec un apport moyen de 2.5 milliard de m³ par an, a enregistré des apports extrêmes variant de 0.1 Milliard de m³ en 1994-1995 à 4.2 Milliard de m³ en 1996-1997. La quasi-totalité des 4.2 Milliard de m³ ont été enregistrés durant les mois de novembre et décembre 1996.
La grande disparité régionale des précipitations induit également une grande variabilité spatiale des écoulements d’eau de surface. Ces derniers varient de quelques millions de m³ pour les bassins les plus arides, tels que les bassins Sahariens, du Souss-Massa-Tiznit-Ifni, du Ziz, Rhéris, Guir, Bouâanane et Maïder à des milliards de m³ par an pour les bassins les plus arrosés, tels les bassins du Loukkos, du Tangérois, des Côtiers Méditerranéens et du Sebou. Les bassins du nord (Loukkos, Tangérois et Côtiers méditerranéens) et le Sebou qui couvrent près de 7 % de la superficie du pays disposant de plus de la moitié des ressources en eau.
- Eau souterraine :
Les eaux souterraines représentent environ 20 % du potentiel en ressources en eau du pays. Sur les 103 nappes répertoriées, 21 sont des nappes profondes et 82 superficielles. Les plus importants systèmes aquifères couvrent une superficie totale de près de 80 000 km², soit environ 10 % du territoire. En l’état actuel des connaissances, le potentiel en eau souterraine, est de l’ordre de 4.2 Milliards de m³ par an.
- Politique de l’Eau :
Le secteur de l’eau au Maroc a bénéficié d’un intérêt particulier des pouvoirs publics et a été au centre des préoccupations des politiques économiques en raison de son rôle déterminant dans la sécurité hydrique du pays et l’accompagnement de son développement notamment l’agriculture irriguée.
Dans ce cadre, le Maroc a engagé depuis longtemps une politique dynamique pour doter le pays d’une importante infrastructure hydraulique, améliorer l’accès à l’eau potable, satisfaire les besoins des industries et du tourisme et le développement de l’irrigation à grande échelle.
En effet, le Maroc a réussi à bâtir un modèle efficient de gestion de l’eau, propre au pays et cité en exemple à l’échelle internationale.
Derrière ce succès indéniable :
- La politique de maîtrise et de mobilisation des ressources en eau à travers la réalisation de grands barrages réservoirs et des ouvrages de transfert d’eau.
- Le développement des compétences techniques et de recherche scientifique appliquée.
- Une politique de planification à long terme lancée au début des années 1980 qui permet aux décideurs d’anticiper la pénurie d’eau en donnant aux pouvoirs publics une visibilité à long terme (20 à 30 années).
- Et enfin des avancées importantes dans le domaine réglementaire et institutionnel, en l’occurrence la Loi 10-95 qui a consolidé la gestion intégrée, participative et décentralisée des ressources en eau à travers la création des agences de bassins hydrauliques et l’introduction des mécanismes financiers de protection et de préservation des ressources en eau.
Cette politique a permis de doter le pays d’une importante infrastructure hydraulique constituée de 139 grands barrages (graphique ci-après) totalisant une capacité de près de 17.6 Milliards de m3 et de plusieurs milliers de forages et de puits captant les eaux souterraines.
Ces infrastructures ont permis d’assurer :
- Le développement de l’irrigation à grande échelle.
Actuellement, la superficie équipée par les soins de l’Etat dépasse 1 million d’hectares. Par mode d’irrigation, les superficies équipées en irrigation de surface représentent 70% de la superficie équipée en irrigation pérenne, celles équipées en aspersion couvrent 9% de la superficie équipée, et celles équipées en irrigation localisée occupent 21% de la superficie équipée.
- L’approvisionnement en eau potable des populations.
L’accès à l’eau potable est généralisé en milieu urbain avec un taux de branchement individuel au réseau de 94%, le reste de la population, située dans les quartiers périphériques en zone semi-urbaine, est desservie par bornes fontaines. En milieu rural, le taux d’accès à l’eau potable a connu au cours des dernières années un développement spectaculaire passant ainsi de 14% en 1994 à 94% en 2014.
- Protection contre les inondations
Des efforts importants ont été déployés pour atténuer les effets des inondations des grandes plaines. A ce titre, le Département de l’Eau (DE) a réalisé l’Etude du Plan National de la Protection contre les Inondations (PNI) qui a permis d’inventorier environ 400 sites exposés aux inondations, lesquels ont fait l’objet d’une concertation au niveau des Agences de Bassins Hydrauliques avec les différents départements concernés.
En parallèle aux actions physiques, des mesures d’amélioration des mesures de préventions ont été réalisées portant essentiellement sur le renforcement de l’activité hydrométéorologique, notamment l’amélioration du système d’annonce de crues et la modernisation des réseaux de mesures.
- La production hydroélectrique
Les usines hydroélectriques réalisées jusqu’en 2010 totalisent une puissance installée de l’ordre de 1 730 MW dont près de 460 MW au niveau de la station de turbinage et de pompage d’Afourer.
Evolution de la puissance installée en MW
Néanmoins, le secteur de l’eau reste confronté à des défis majeurs liés, à la raréfaction des ressources en eau et l’accentuation des phénomènes climatiques extrêmes (inondations et sécheresses) sous l’effet des changements climatiques, à l’inadéquation des ressources avec des besoins en eau en croissance continue à cause de l’accroissement démographique et du développement socio-économique notamment dans le secteur agricole (Plan Maroc vert) et les différents chantiers inaugurés par S.M le Roi Mohamed VI, à la surexploitation des ressources en eau souterraine et à la détérioration de la qualité des ressources en eau.
Le Plan National de l’Eau
Pour consolider les acquis et relever les défis susmentionnés, le Ministère Délégué chargé de l’Eau a élaboré le Plan National de l’Eau, constituant un prolongement des orientations de la stratégie nationale de l’eau présentée à sa Majesté le 14 avril 2009 à Fès.
Les grands principes pris en considération dans l’élaboration des plans d’actions du PNE portent essentiellement sur :
- la gestion intégrée et concertée de la demande et de la ressource en eau,
- le renforcement de la sécurité hydrique du pays et l’adaptation aux changements climatiques,
- la solidarité dans ses diverses dimensions,
- la promotion de la bonne gouvernance du secteur de l’eau et la recherche de l’efficacité de l’action des acteurs, la recherche de la convergence et la mise en cohérence des programmes sectoriels,
- et la recherche des mécanismes et des moyens de financement du secteur de l’eau, combinant les subventions publiques et le recouvrement direct des coûts par les tarifs des services de l’eau.
Le PNE est fondé sur trois piliers à savoir :
- Gestion de la demande en eau et valorisation de l’eau :
Dans le domaine de l’eau potable, en plus des objectifs de généralisation de l’accès à l’eau potable, l’amélioration des rendements des réseaux de distribution d’eau potable.
Dans le domaine agricole, le prolongement du programme de reconversion à l’irrigation localisée basé sur les objectifs du Plan Maroc Vert (2020) jusqu’à l’horizon 2030.
Pour une meilleure valorisation des ressources en eau, l’accélération du programme d’aménagement hydro-agricole à l’aval des barrages existants ou en cours de réalisation.
- Développement de l’offre: à travers la poursuite de la mobilisation des eaux de surface par les barrages, la mise en valeur locale des eaux de surface par le biais des petits barrages, le recours aux ressources en eau non conventionnelles notamment le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées épurées et la possibilité de transférer l’eau à partir des bassins excédentaires en eau du Nord-Ouest vers les bassins déficitaires du Centre-Ouest.
- Préservation des ressources en eau, du milieu naturel et adaptation aux changements climatiquespar la préservation de la qualité des ressources en eau et la lutte contre la pollution, la protection et la gestion durable des eaux souterraines, l’aménagement et la protection des bassins versants et la sauvegarde et la préservation des zones sensibles notamment les zones humides et les oasis.
Dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques et pour une meilleure maîtrise des phénomènes extrêmes, le PNE propose des actions pour la protection contre les inondations et la lutte contre les effets de la sécheresse.
Le PNE propose également la poursuite des réformes règlementaires et institutionnelles la révision de la loi sur l’eau 10-95 et son harmonisation avec les lois qui lui sont connexes.
Tenant compte, d’une part, de ces faiblesses et, d’autre part, de la nécessité de la prise en considération du principe du droit à l’eau et à l’environnement sain prévu par la constitution de 2011 et des objectifs et principes de la loi-cadre n°99.12 précitée, il s’est avéré nécessaire de procéder à la révision de la loi relative à l’eau pour qu’elle puisse accompagner les mutations en cours sur les plans juridique, socioéconomique et climatiques.
Pour mener cette révision, l’autorité gouvernementale chargée de l’Eau a procédé à de larges consultations nationales et régionales. Ces consultations ont permis de tenir compte des remarques et propositions de l’ensemble des parties prenantes.
Les principaux objectifs de cette révision sont la consolidation des acquis réalisés par la mise en œuvre de la loi n°10-95 relative à l’eau et l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’eau, notamment, à travers la simplification des procédures, le renforcement du cadre réglementaire relatif à la valorisation des eaux pluviales et des eaux usées, la mise en place d’un cadre réglementaire pour le dessalement des eaux de mer, le renforcement du cadre institutionnel et des outils de protection et de préservation des ressources en eau et l’amélioration des conditions de prévention des phénomènes extrêmes liés aux changements climatiques.
En vue d’atteindre ces objectifs, la loi n°36.15 relative à l’eau a été élaborée. Elle comprend 163 articles répartis sur 12 chapitres.
Cette loi repose sur des principes fondamentaux parmi lesquels la domanialité publique de l’eau, le droit de tous citoyenne et citoyen à l’accès à l’eau et à un environnement sain, la gestion de l’eau selon les pratiques de bonne gouvernance qui incluent la concertation et la participation des différentes parties concernées, la gestion intégrée et décentralisée des ressources en eau tout en renforçant la solidarité spatiale, la protection du milieu naturel, la promotion du développement durable et l’intégration de l’approche genre en matière de développement et de gestion des ressources en eau.
- Le Département de l’Eau du Ministère de l’Equipement :
Missions principales :
- la recherche et l’évaluation des ressources en eau.
- L’évaluation des ressources en eau superficielles et souterraines ;
- La Planification et la Gestion des eaux;
- Le Contrôle et la protection de la qualité des ressources en eau;
- L’Étude des ouvrages hydrauliques;
- La réalisation, la maintenance et l’exploitation des ouvrages hydrauliques;
- Les études et la réalisation des petits ouvrages hydrauliques, notamment pour la lutte contre les effets de la sécheresse et la protection contre les inondations;
- La recherche-développement dans les domaines du climat et de l’eau;
- la veille météorologique et l’information sur l’évolution du climat.
Actif :
- Approvisionnement en eau potable assuré et sécurisé pour 100% de la population en milieu urbain et 95% de la population en milieu rural;
- Développement de l’irrigation : importante infrastructure permettant l’irrigation de plus de 1.5 millions d’hectares de terres agricoles;
- Valorisation énergétique des ouvrages hydrauliques : participation en moyenne à 10% de la production énergétique nationale;
- Protection contre les inondations des villes et des plaines;
- Cadre législatif moderne : loi 10-95 sur l’eau et plus de 77 textes d’application. Révisée par la loi 36-15;
- Un important réseau de mesure climatologique, hydrologique, d’annonce de crues piézométriques et de contrôle de la qualité de l’eau, couvrant l’ensemble des bassins versants du Royaume, permet le suivi et l’évaluation quantitatifs et qualitatifs du climat et des ressources en eau superficielles et souterraines.
Défis :
Pour assurer et accompagner le développement socio-économique du pays, le Département l’Eau a mis en œuvre ses programmes d’action dans le cadre du Plan national de l’eau en vue de permettre la satisfaction de la demande en eau des populations et l’accompagnement du développement socio-économique exprimé par les stratégies et les plans de développement sectoriels et protéger les populations des aléas des inondations et des sécheresses.
- La Direction des Réseaux Publics Locaux (DRPL) du Ministère de l’Intérieur :
- L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) :
L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) est un acteur de référence pour le développement durable au Maroc. Il est le pilier de la stratégie énergétique et le bras armé de l’Etat dans le secteur de l’eau et de l’assainissement dans le Royaume. Depuis le milieu des années 1990, l’Office est sur tous les fronts : généralisation de l’accès à l’électricité et à l’eau potable, épuration des eaux usées et développement du service de l’assainissement liquide, modernisation et élargissement des réseaux de production, de commercialisation et de distribution des ressources électriques et hydrauliques, lutte contre le gaspillage et implémentation de nouveaux instruments et techniques d’économies de l’eau et d’électricité…
L’ONEE, né du regroupement en 2012 de l’Office National de l’Électricité (ONE) crée en 1963 et l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) crée en 1972, s’investit pleinement dans de grands projets structurants pour le Maroc, le dotant d’infrastructures de production, transport et de distribution d’électricité et d’eau ainsi que d’épuration des eaux usées indispensables au développement durable du pays.
- L’ONEE dans les domaines de l’Eau et de l’Assainissement :
Dans le domaine de l’eau, en tant que garant de la continuité de l’alimentation du pays en eau potable ainsi qu’un intervenant principal en assainissement liquide, l’ONEE a arrêté une stratégie axée particulièrement sur la sécurisation de l’approvisionnement du pays en eau potable aux meilleures conditions de coût et de qualité de service, la diversification des sources de production, la maîtrise de la demande, l’accès généralisé aux services de l’eau potable, l’intervention active en assainissement liquide et la préservation de l’environnement.
- Missions de l’ONEE :
Les missions de l’Office dans le domaine de l’eau potable et l’assainissement consistent en :
Planification :
- De l’approvisionnement en eau potable du Royaume ;
- Programmation des investissements en eau potable et assainissement liquide.
Etude et équipement :
- Des projets d’eau potable et d’assainissement liquide
- Passation des marchés et suivi de la réalisation des projets
Gestion pour le compte des communes :
- Du service de distribution d’eau potable
- Du service d’assainissement liquide dans les villes où il assure la distribution de l’eau potable
Contrôle de la qualité :
- Des eaux produites et distribuées
- Des eaux susceptibles d’être utilisées pour l’alimentation en eau potable
- Axes Stratégiques de l’ONEE :
Afin d’accompagner le développement socio-économique que connaît le Royaume et contribuer à la préservation de l’environnement d’une manière générale et des ressources en eau en particulier, l’Office a adopté une stratégie basée sur les 4 axes suivants :
- Pérennisation, sécurisation et renforcement des installations d’alimentation en eau potable existantes ;
- Amélioration des performances techniques ;
- Généralisation de l’accès à l’eau potable en milieu rural conformément au principe de «droit à l’eau pour tous» ;
- Intervention active dans le domaine de l’assainissement liquide et la préservation de l’environnement.
- Approche de l’ONEE :
- Assurer une veille technologique
- Intégrer le composant environnement
- Impliquer le citoyen dans l’économie et la protection des ressources en eau
- Atouts de l’ONEE :
- Une entreprise publique à haute expertise,
- Un personnel compétent
- Des partenariats nationaux et internationaux en expertise et R&D
- Les opérateurs privés :
Le secteur contient environ 5 000 Entreprises employant environ 125 000 personnes, opérant dans les domaines suivants :
- Industrie de l’eau :
Les sociétés nationales ont capitalisé une longue expérience qui leur a permis une maîtrise de la fabrication d’équipements hydrauliques et de conduites de toutes tailles.
L’industrie de l’eau marocaine couvre les secteurs suivants :
Usines de fabrication équipées pour couvrir différentes gammes :
- Usines de fabrication de canalisations en béton précontraint.
- Usines de fabrication de conduites en PVC, polyéthylène et PRV.
- Usines de câbles, transformateurs et appareillages électriques.
- Usines de robinetterie, pompes et fonderies.
- Fabrication de compteurs.
- Fabrication de petits robinets.
- Fabrications des accessoires de raccordement.
- Toute la chaudronnerie du secteur est réalisée par les entreprises Marocaines du secteur.
Des entreprises de travaux :
- Capables de réaliser la pose de conduites pour les adductions d’eau potable, assainissement des métropoles et équipement de périmètres irrigués,
- Réalisation des stations de traitement, d’épuration et de dessalement clé en main (seul la partie process est sous-traitée à des entreprises Européennes pour les grands projets)
- Ensembliers de stations de pompage, de stations de traitement et d’épuration.
- Réalisation de stations de pompage à haut débit.
- Bureaux d’études :
Le secteur l’ingénierie au Maroc compte environ 700 Bureaux d’Études employant plus de et 6000 cadres et spécialistes. Il est constaté d’après des données récentes que ce domaine :
- Contient plus de 50 % des Bureau d’études agréés;
- Effectue des Études et le suivi de réalisation de projets de toutes tailles, dans les domaines de mobilisation, d’alimentation en eau potable, d’assainissement, d’irrigation et de réhabilitation d’installations.
- Contribue à la mise au point d’une stratégie pour le développement du contrôle de la qualité des eaux.
- Accuse une expérience confirmée en Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale et Moyen Orient.